La pétition Espéranto au Bac d’Espéranto-France et SAT-Amikaro

Un an et demi après son lancement, lors de la Rencontre Inter-associative d’espéranto sur la Méditerranée (IREM) 2011, à Sète, la campagne de pétition pour l’espéranto au bac, parrainée par Albert Jacquard s’est terminée le 3O novembre 2012.

« Je reçois comme un honneur, écrivait Albert Jacquard, la proposition que me font les deux associations Espéranto-France et SAT-Amikaro de parrainer cette pétition en faveur de l’espéranto. Je souhaite que l’enseignement de l’espéranto soit officialisé par les autorités de nombreux pays.

Un jour viendra où tout être humain saura utiliser l’espéranto comme un instrument de mise en commun.-
Texte de la Pétition pour l’espéranto au bac L’espéranto est une langue vivante, pratiquée à travers le monde par de nombreuses personnes dans de nombreux domaines culturels ou scientifiques. Rapidement accessible à tous, précis, nuancé, adaptable aux évolutions des techniques et des pensées, l’espéranto est un outil d’échange particulièrement efficace entre toutes les cultures. Neutre, l’espéranto répond aux idéaux démocratiques de dignité et d’équité, fondés sur la Déclaration des Droits de l’Homme.

Pour ses valeurs humanistes il est reconnu par l’Unesco qui « note les résultats obtenus au moyen de l’espéranto dans les échanges intellectuels internationaux et pour le rapprochement des peuples.- L’étude de l’espéranto fait aimer, facilite et accélère l’étude des autres langues. Ainsi il favorise le plurilinguisme. Pour toutes ces raisons nous demandons que l’espéranto soit ajouté à la liste des langues admises en tant qu’option au baccalauréat. Et maintenant…

Les associations Espéranto-France et SAT-Amikaro vont maintenant présenter publiquement et remettre les signatures. Nous allons d’abord informer chaque parlementaire par courrier du résultat de notre collecte et demander à ceux qui le veulent de soutenir notre demande auprès du ministère. Par la suite, nous allons présenter à la presse notre bilan. Que chaque association locale n’hésite pas à mettre en place sa propre conférence de presse pour la presse locale et régionale. Enfin, un rendez-vous sera demandé au ministère de l’éducation nationale pour remettre les signatures et présenter notre demande.

(d’après le site http://esperanto-au-bac.fr/)