Pour la deuxième fois, une session d’examen mondial est prévu au mois de juin 2013. À Toulouse, il sera possible également de passer la partie orale.
En juin 2012 le Centre Culturel Espéranto, comme près d’une trentaine d’organisations dans le monde, participaità la première session d’examen organisée simultanément dans plusieurs pays.
Le succès de cet évènement inédit dépassa les prévisions les plus optimistes : 356 candidats se présentèrent aux épreuves.
D’un seul coup, le nombre d’attestations délivrées depuis 2008 (date à laquelle le nouvel examen KER fut établi conformément aux recommandations du Conseil de l’Europe) fit un bond de plus de 60% !
Face à un tel succès, nombreux sont ceux qui attendaient une nouvelle session d’examen mondial pour 2013. À la fin du mois de novembre, la nouvelle est tombée : ce sera le samedi 8 juin. Bien entendu, le Centre Culturel Espéranto a été parmi les premiers à répondre à l’appel et nous vous promettons une session à Toulouse ! Nouveauté par rapport à l’an dernier : une session d’examen oral devrait pouvoir être organisée Les raisons de passer l’examen KER d’espéranto ne manquent pas.
Se préparer à un tel examen est un moyen de stimuler sa motivation et son apprentissage en se donnant un objectif concret. ça permet aussi de mieux connaitre ses compétences dans la langue, car chaque niveau est défini en fonction de besoins concrets de communication. Pour ceux qui souhaitent enseigner la langue, même à titre bénévole, c’est enfin un gage de sérieux.
Mais au-delà de toutes ces motivations individuelles, qui ne concernent pas forcément chacun de nous, il faut rappeler l’importance de ces examens pour l’espéranto. Si nous voulons donner à la langue internationale un plus grande crédibilité et de meilleures chances d’être reconnue par les instances officielles, il est indispensable qu’elle se dote d’un système de certification (c’est à dire d’examens délivrant des attestations) conforme à leurs attentes.
Je laisse conclure Alain, candidat à l’examen mondial de 2012 : » l’espéranto a besoin de prouver qu’il n’est pas une langue stupide ou de hobby, mais au contraire que c’est est une comme les langues nationales. Il a donc besoin d’examens, semblables à ceux des langues nationales, reconnus par les institutions officielles.
J’espère avoir ainsi contribué à accroitre le prestige de l’espéranto. –