Je ne connaissais pas bien Odette, que j’ai rencontrée pour la première fois à l’occasion d’un Congrès International des Jeunes Espérantistes, à Pécs (Hongrie), en 1966 ! Je ne l’ai revue que dans les années 1980, lorsque je suis venue habiter Toulouse. Je sais qu’elle a toujours soutenu le mouvement pour l’espéranto : membre de l’asso locale « Espéranto-Hte-Garonne », elle a participé et aidé lorsque Flo Martorell a créé en 1992 le “Centre culturel espéranto”, visant à réunir et coordonner les différentes associations toulousaines. Et également lors de la relance de la Fédération Midi-Pyrénées – créée en 1968 mais tombée en sommeil – avec de nouveaux statuts, en 1997. Odette est restée membre de ces associations, d’Espéranto-France et d’UEA jusqu’à son entrée en maison de retraite il y a environ deux ans. Institutrice la plus grande partie de sa vie active, Odette n’avait pas une très bonne santé et elle est devenue aveugle au début des années 2000, tout en continuant à participer plusieurs années aux manifestations d’espéranto à Toulouse (Fêtes de Zamenhof et du Livre en espéranto).
