Rencontre JES en Allemagne

JES (Junulara Esperanto-Semajno) c’était une semaine de rencontre entre jeunes espérantistes, organisée dans une petite ville près de Oranienburg, en Allemagne, du 28 décembre 2022 au 4 janvier 2023.

De nombreux événements ont eu lieu lors de cette rencontre, notamment le réveillon du nouvel an, des concerts, des soirées et des conférences. Les excursions ne manquaient pas non plus, comme celles à Orainenburg et à Berlin.

Les 4 volontaires de l’EKC ont participé à cette rencontre annuelle, dans le cadre de leur Service Civique.

Yentl, constance et Julie racontent leur expérience en donnant plus d’informations ci-dessous. Bonne lecture !
DANIELA

Le programme de journée

JES, une semaine richement remplie de tout genre d’activités, à toutes heures de la journée. La journée, parlons-en, justement car le programme diurne était au moins aussi intéressant et varié que son homologue sombre/nocturne. Les activités commençaient généralement à 9 h 15 et s’enchaînaient alors tout au de la journée jusqu’au soir : conférences, ateliers, débats, activités extérieures, projections de films, leçons de musique et de danse… Il y en avait littéralement pour tous les goûts, et il m’était même souvent compliqué de choisir entre toutes ces activités.

Côté culture, j’ai par exemple eu le plaisir de participer à un atelier de découverte théâtrale, et aussi au premier d’une série d’ateliers de théâtre d’improvisation, (menés par Brandon Sowers), et dont les participants les plus motivés ont présenté un petit spectacle lors de la dernière soirée, la « Internacia Vespero ».

L’art de la musique était également bien représenté (outre plusieurs concerts chaque soir !), car les musiciens parmi nous, et dont certains concertistes comme les membres de Kajto et ĴeLe, ont eu la chance de participer à un atelier, organisé par Tomio de La Perdita Generacio, et d’apprendre à jouer des chansons de ce groupe phare de la musique espérantiste. Sans oublier le « petit orchestre de JES » la JES-orkestreto, guidé par Gavan Fantom, qui proposait aux musiciens de tous niveaux de jouer ensemble dans une diversité de styles.

Pour les amateurs de musique qui ne savent pas jouer d’instruments, il y avait aussi la possibilité d’apprendre au moins à danser. Idéal Gabalda a en effet proposé plusieurs danses folkloriques. Elles ont l’air très simples, mais ne l’étaient pas, croyez moi ! Mais croyez-moi surtout quand je dis que nous nous sommes beaucoup amusés, et au moins entraînés pour le bal folk avec Kajto, le soir du Réveillon.

Des activités physiques avaient également lieu dehors, en pleine nature, comme par exemple une excursion de géocaching, (qui s’est transformé en simple balade forestière pour beaucoup d’entre nous, je l’avoue) ou le fameux plongeon de la nouvelle année, dans le lac à côté. Même sans avoir vraiment dormi durant cette nuit de réveillon, je peux vous assurer que ça réveille!

Bien sûr, je me dois aussi de parler des nombreuses conférences. Présentations de TEJO par exemple, ou (d’aspects) de la culture italienne (La communication, expressive et non verbale, des Italiens, les grandes différences gastronomiques selon les régions, informations sur l’IJK 2023). Présentation de l’art du Drag par Demlin (suivi d’ateliers pratiques et d’une présentation le soir), des caravanes BEMI, des rapports entre le mouvement espérantiste américain et la science-fiction des années 40, conférence menée par Brandon Sowers et que j’ai personnellement trouvée particulièrement intéressante.

Présentation de l’égyptien antique, petit cours pour approcher l’alphabet cyrillique ukrainien, ou encore introduction à la phonétique, il n’y avait de quoi apprendre !

Il y avait encore les débats et rondes de discussion, par exemple, autour du danger de l’intolérance et des mouvements d’extrême-droite, ou des réflexions de groupe sur comment efficacement promouvoir le mouvement espérantiste aujourd’hui.

Enfin, il y avait la possibilité de se reposer (ou pas) l’après midi avec le visionnage d’un film, traduit ou sous-titré en espéranto. Un large choix de genres, nationalités et époques (et qualités…) différentes était offert : allant du film d’animation documentaire Pino : Hazarda vivo de anarkiisto (Pino : Vita accidentale di un anarchico, Claudia Cipriani) au pire nanar souhaitable La ĉambro (The Room, Tommy Wiseau) en passant par la comédie musicale June kaj Kune

Et avec tout ça, et bien plus encore !, on a encore trouvé le temps de se rencontrer les uns les autres, jouer à des jeux et tout simplement s’amuser sans jamais s’ennuyer !

YENTL

L’excursion à Berlin

Comme vous le savez, nous avons participé à la rencontre des jeunes espérantistes, qui a duré une semaine fin décembre. Au cours de ce festival, de nombreuses activités sont organisées dans le périmètre du centre d’hébergement mais aussi en dehors.

Une des journées de ce festival était réservée exclusivement aux excursions et nous avons toutes les 4 choisi de partir à l’aventure et d’aller visiter Berlin.

Nous avons donc pris avec d’autres participants le bus et le train régional avant d’atteindre la porte de Brandebourg. C’est devant ce monument que nous avons fait notre premier arrêt. L’un des participants s’est porté volontaire pour nous servir de guide touristique et nous a rafraîchi la mémoire concernant la situation de Berlin au début de la guerre froide.

Nous avons ensuite poursuivi notre périple à pied.

Évidemment , nous sommes passé devant le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, puisqu’il est idéalement situé par rapport à la porte de brandebourg. Nous avons essayé de le visiter, en vain puisqu’il aurait fallu réservé. Nous avons donc poursuivi notre promenade à travers Berlin, en direction d’Alexanderplatz qui était notre point de chute final.

En chemin, nous sommes passés par « unter den linden » (les Champs-élysées de Berlin) par l’avenue qui regroupe tous les musées historiques et par la place avec les musées. Dans cette même rue, nous avons aussi vu l’opéra national.

Dans l’après midi, nous sommes allés voir un pan du mur de Berlin, aujourd’hui perçu comme une œuvre d’art puisqu’il est entièrement peint. Ce coin de Berlin est particulièrement touristique et nous avons marché le long du mur jusqu’à rejoindre la gare de l’est de Berlin, endroit d’où nous avons repris le train.

A notre arrivée à Oranienbourg, nous sommes tous allés prendre une consommation dans un café en attendant le dernier bus qui nous reconduirait au centre d’hébergement de Lowenberg.

Pour finir, nous allons vous partager notre ressenti global sur cette ville. La ville est chargée d’histoire et offre un large choix de sorties culturelles. De plus, la vie nocturne doit y être particulièrement riche. Il n’y a aucun doute la dessus. en revanche, nous avons toutes les quatre été plus sceptiques concernant l’architecture. Proportionnellement à la taille de la ville, il y a très peu de bâtiment antérieurs aux années 1950.

Si, lorsque vous découvrez une métropole, ce sont des bâtiments d’après-guerre que vous recherchez, alors vous serez comme au paradis à Berlin. En revanche, si vous avez un goût prononcé pour n’importe quel type d’architecture antérieures, alors ça n’est pas Berlin qu’on vous recommanderait d’aller visiter en premier.

A vous maintenant de vous forger votre propre opinion et le mieux serait donc de passer quelques jours à Berlin!

Photo de groupe devant le Mur

CONSTANCE

Le programme de soirée

Un programme de soirée assez riche. Il y a eu beaucoup de concerts, d’échanges, de shows, de discussions… et de nourriture. 

Premier soir : rencontre entre tous les participants

Le premier soir à permis pour certains de se retrouver, et pour d’autres de se rencontrer. Un moment d’échanges assez chouette. Pour notre part, nous avions fait un long voyage et sommes arrivées tard, nous sommes donc restées seulement un petit moment. 

Les concerts

Après de belles journées, nous avons pu profiter de plusieurs concerts organisés les soirées : LPG, Jonny M mais aussi Gijom, Kajto. Beaucoup de danses, de joie et de chant ces soirs là (comme tous les soirs). 

La « Trinkomanĝonokto »

Une soirée était dédié au « Trinkomanĝonokto ». Chaque personne pouvait représenter son pays en présentant de la nourriture ou des boissons de chez lui/elle. Encore une occasion d’échanger et d’apprendre. Nous avons bien mangé et bien bu. C’était une soirée très enrichissante. 

Le dernier soir était réservé à « l’Internacia vespero », la Soirée internationale. Chacun, chacune pouvait présenté une performance artistique. Beaucoup ont chanté des chants de leur pays. 

La « Gufujo »

En parallèle de la grande salle il y avait une salle plus petite, la « Gufujo ». Jeux, petits concerts tranquilles, représentation et discussion étaient à l’honneur dans cette salle. 

Tout ça pour dire que ce programme de soirée était basé sur l’échange. Nous y avons rencontré beaucoup de monde, nous avons beaucoup appris et bien mangé.