Art-icle : Le joker.

Les œuvres d’arts que j’ai appréciées sont multiples, il m’était donc très dur d’en choisir une, mais après une longue réflexion, j’ai décidé de vous parler du film sorti l’année dernière, en 2019, réalisé par Todd Philips : Le Joker.

Un sombre clown :

Le joker, ultime ennemi de Batman, est créé en 1940 par Bill Finger, Bob kane et Jerry Robinson dans le batman N°1. Ce super vilain va réaliser des crimes qui seront de vrais défis pour Batman.

Cet individu introduit comme étant un psychopathe, ayant un sens déformé et sadique de l’humour se révélera être intelligent et stratège, il va d’ailleurs à de nombreuses reprises avoir un coup d’avance sur les policiers et aussi sur Batman! Ce personnage au visage déformé est tombé dans une cuve de produit chimique, ce qui lui donne cet aspect étrange. Batman finira par attraper notre sombre clown farceur et l’incarcérera ensuite dans un hôpital psychiatrique où il fera la rencontre de sa bien aimée et complice : Harley Queen. C’est l’un des personnages les plus emblématiques de la culture populaire. Antithèse complète du personnage de Batman, le Joker a été considéré à maintes reprises comme l’un des meilleurs méchants de la bande dessinée.

Et presque 40 ans après sa première apparition, ce personnage va faire l’objet d’un film entier.

En quelques lignes :

Dans ce thriller psychologique américain, on assiste à la transformation d’Arthur Fleck, homme incompris et rejeté par notre société, en un Joker, dangereux et violent.

L’histoire a lieu à Gotham, ville de crimes et dont une partie de la population vie dans la misère. Arthur Fleck est un homme souffrant de troubles mentaux le poussant, notamment, à rire sans le vouloir, souvent à des moments inopportuns, c’est une personne en marge de la société, ce qui l’amènera à être rejeté, insulté et même parfois frappé. Il travaille dans une agence de clown, et vit dans un appartement miteux avec sa mère Penny.

Dans cette ville au bord du Chaos, Arthur va commettre un meurtre qui va insciter d’autres personnes à s’en prendre « aux puissants » et pour la première fois Arthur se fait remarquer par le monde extérieur. Peu à peu le personnage évolue, les événements et le mouvement « contre les puissants » s’intensifie. On voit cet homme différent, apeuré, se transformer en un homme n’ayant pas peur de s’affirmer.

Que du positif ?

Malgré les nombreux points positifs de ce film, certains mettent en avant que le Joker du film ne colle plus au personnage du comics qui lui, était tombé dans une cuve de produit chimique qui déforme son visage. D’autres dénoncent la violence de ce film. Et d’autres encore dénoncent le fait que ce film est difficilement introduit dans la chronologie des autres Batman.

Néanmoins, le film reçoit une note moyenne de 4,1 étoiles sur 5 sur le site d’Allociné.

Mon ressenti :

Ce qui m’a plu dans ce film, au delà du scénario qui selon moi est très bien construit et qui nous amène au cœur d’une vie sombre et violente, c’est la beauté des images et des musiques. Les couleurs dans ce film sont très bien choisies, les couleurs vives qui habillent le Joker font contraste au noir et sombre de la ville. Les plans, les angles de vues, nous amènent au premier rang pour voir les danses magnifiques de notre super vilain et pour admirer le talent incroyable de l’acteur Joaquin Phoenix. L’interprétation hallucinante de ce personnage complexe, déchiré entre son envie de bien faire et son mal-être, par Joaquin Phoenix rend selon moi le film encore plus prenant. Il semble totalement habité par ce rôle dément. L’acteur a d’ailleurs reçu un oscar pour l’interprétation de ce rôle.

« “Je ne pourrais croire qu’en un Dieu qui saurait danser”, écrivait Nietzsche. Peut-être faut-il alors aussi faire danser le diable pour le rendre crédible »

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