IJK 2022 : un résumé

Du 20 au 27 août 20022 s’est tenu IJK, le Congrès International des Jeunes Espérantistes, organisé chaque année par TEJO. Il s’agissait de la 78e édition, et cette année elle a eu lieu à Westelbeers, aux Pays-Bas. Bien entendu, en tant que volontaire d’EKC, j’ai fait le déplacement, et j’ai ainsi eu l’occasion de participer à mon tout premier IJK ! En plus de ça, j’y ai participé dans le cadre d’un projet Erasmus+ KA1, donc le Conseil de l’Europe a financé mon voyage aux Pays-Bas, et ma semaine à IJK ! Comme quoi, l’Europe c’est quelque chose de merveilleux.

A ce jour, je ne sais toujours pas ce que voulait dire cette croix jaune…

Cela étant dit, les subventions c’est bien beau, mais une semaine de congrès, ça se mérite, et il a d’abord fallu faire le voyage de Toulouse jusqu’aux Pays-Bas. Nous sommes donc parties de Toulouse le vendredi soir, (les trains de nuit sont plus confortables qu’on ne le croirait !) pour arriver à Paris le lendemain matin à 6h. De là, il a fallu courir de la gare d’Austerlitz à la gare du Nord, pour attraper le Thalys qui nous a ensuite emmené à Bruxelles ; après quoi nous sommes reparties en direction d’Anvers, où nous avons fait escale pendant quelques heures.

L’intérieur de la gare d’Anvers

En fin d’après-midi, nous avons rejoint la gare pour y retrouver d’autres espérantistes en route pour le congrès. Nous avons pris (encore) un autre train jusqu’à Lierre, où nous avons pris un dernier train, cette fois en direction de Turnhout. En face de la gare, un car attendait les participants du congrès pour les transporter sur la dernière partie du trajet : en effet, De Roerdomp est relativement isolé. Mais finalement, après plus d’une heure de sieste trajet très long, je suis finalement arrivée à De Roerdomp, Pays-Bas, pour faire l’expérience de mon tout premier IJK.

On pouvait sentir le parfum de la campagne et de la diversité linguistique

Étant donné que j’ai participé dans le cadre d’un projet européen subventionné, je n’étais pas là en vacances. À peine la “interkona vespero” passée qu’il a déjà fallu se mettre au travail : pendant toute la semaine qu’a duré IJK, j’ai participé chaque jour à un séminaire sur le thème « Lingvoj por demokratio ». Le thème comme le contenu étaient passionnants, et les animateurs ont su présenter leur sujet de façon à la fois intéressante et interactive. Ils ont même réussi à faire face quand les participants ont essayé de transformer un jeu de rôle sur les droits linguistiques et la politique en simulation de guerre civile, donc félicitations pour leurs capacités d’adaptation et de gestion de groupe !

Un séminaire très sérieux

Malheureusement, aussi intéressant que fût le séminaire, il ne m’a pas laissé beaucoup de temps d’aller explorer toutes les autres activités et excursions proposées pendant le congrès… Mais bon, ça m’a donné une raison supplémentaire de revenir à IJK l’an prochain ! (en plus l’année prochaine il a lieu en Italie, au bord de la mer !)

Cela étant dit, ça ne veut pas dire que la semaine n’a été que travail et séminaire, loin de là ! Entre les concerts, les ateliers en soirée et la “internacia vespero“, j’ai quand même pu profiter de la semaine pour m’amuser et faire pas mal de nouvelles expériences.

C’est comme un concert à l’Olympia, sauf que tout le monde parle Espéranto

Une rencontre espérantiste, c’est aussi l’occasion de faire de nouvelles rencontres, d’élargir ses horizons et, souvent, de bien manger. Et la “trinkomanĝa nokto“, c’est l’occasion de faire les trois en même temps ! IJK m’aura donc permis de découvrir la nourriture de pas mal de pays différents (bon, soyons honnête, j’ai surtout testé les pâtisseries et autres sucreries), et c’est indéniablement un point marquant du congrès !

La France, sa gastronomie, ses alcools

Pour une association, IJK c’est aussi l’occasion de retrouver d’autres organisations espérantistes et de discuter ensemble de nos divers projets et actions. En ce qui concerne EKC, nous avons profité du congrès pour parler de VOLade, un projet européen auquel nous participons.

Marion en train d’expliquer pourquoi vous aussi, vous devriez accueillir des volontaires

Et sinon, pendant que je m’instruisais sur l’état des droits linguistiques en Europe, un autre volontaire d’EKC, Alex, travaillait quant à lui avec d’autres espérantistes pour monter une comédie musicale. En à peine une semaine, lui et sa troupe d’acteurs ont réussi à monter un spectacle d’un peu plus de deux heures. June kaj Kune était à la fois comique et musical (grâce aux efforts de Linda, Benĝi et Tobiaŝ, qui se sont chargés de toute la partie arrangements musicaux), et à eu le droit à pas mal d’applaudissements du public : on peut donc dire que c’était une vraie réussite. Félicitations à Alex et sa troupe !

La troupe en question

En résumé, je ne regrette pas le déplacement, et l’expérience était plus que positive. J’ai appris pas mal de choses, amélioré mon espéranto, rencontré plein de gens géniaux, et – le plus important – j’ai mangé jusqu’à frôler l’indigestion. J’espère bien pouvoir renouveler l’expérience l’année prochaine !

Ĝis !

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