Mon volontariat en Slovaquie

Saluton al ĉiuj!

Je rentre tout juste de Slovaquie, où j’ai passé les cinq derniers mois dans le cadre de mon Service Civique. Et de retour dans mes pénates, après avoir fini mon année de volontariat, il est donc plus que temps de faire ce que j’aurais probablement du faire il y a plusieurs mois : à savoir écrire cet article sur mon expérience slovaque.

Le centre de Nova Dubnica. Source: goslovakia.sk

Je suis arrivée début septembre à Nova Dubnica, une semaine environ après mon séjour à IJK. J’ai été accueillie par les espérantistes d’E@I (Edukado@Interreto), le partenaire d’EKC auprès de qui j’ai effectué cette seconde moitié de mon volontariat.

Le logo d’E@I

Contrairement à Antoine, je n’étais pas en charge de cours d’espéranto, ou d’un café des langues. A la place, j’ai été chargée de nombreuses tâches différentes au cours de ces cinq mois, mais la plus conséquente (et aussi l’une des plus intéressantes) concernait très probablement le Rassemblement Polyglotte. J’ai en effet été chargée de regarder les vidéos du Rassemblement Polyglotte de 2022 (aussi bien celui en Pologne que l’édition virtuelle), et de les éditer si nécessaire pour les préparer à être publiées sur la chaîne YouTube. C’était passionnant, et cela m’a laissé avec l’envie d’apprendre entre autres la langue des signes.

À part ça, j’ai aussi entre autres aussi aidé dans le rangement des archives d’E@I, à mettre à jour le catalogue de la librairie en ligne et à envoyer les commandes de livres par la poste, et aussi pour le sous-titrage des vidéos de la chaîne YouTube du Rassemblement Polyglotte (d’ailleurs, c’est un travail collaboratif, donc si vous aimez la transcription ou la traduction, n’hésitez pas à aider vous aussi, pour rendre ces vidéos accessibles!).

Début décembre, j’ai aussi participé aux Zamenhof Tagoj à Białystok, en Pologne. Ça m’a donné l’occasion de voir Yentl et Constance (laquelle a par ailleurs écrit un article sur cette semaine en Pologne pour notre site), et Antoine, qui a même accepté de me servir de guide touristique ! J’ai grâce à lui pu voir les Zamenhaĵoj de la ville, et traquer des ours à travers les rues. J’en ai aussi profité, bien évidemment, pour essayer la gastronomie locale, qui n’est en effet pas mauvaise du tout !

L’un desdits oursons de Białystok

J’avais beau être là pour le travail, j’avais bien l’intention de découvrir la Slovaquie !

Je n’ai malheureusement pas pu explorer le pays autant que je l’aurais souhaité, la faute à mon manque d’organisation, mais j’ai quand même pu visiter beaucoup d’endroits, et faire de nombreuses expériences magnifiques.

Le Théâtre national slovaque, à Bratislava

Nova Dubnica est une petite ville dont on a vite fait le tour, d’autant plus que c’est dans l’absolu une ville plutôt récente (elle n’a été créée qu’en 1951 seulement). Pour autant, ses environs sont très intéressants.

Trenčín vue de son château

À moins d’une heure de voiture ou de bus de Nova Dubnica, on trouve Trenčín, la capitale régionale (et une ville qui date de l’époque romaine!). J’ai principalement visité le centre-ville et son quartier historique, pour profiter de l’architecture, de la gastronomie, et surtout, du château construit au XIe siècle.

Le château de Trenčín

Un autre incontournable de la Slovaquie est sa capitale, Bratislava. J’ai eu l’occasion de visiter le quartier de Staré Mesto, la vieille ville. Franchement, si vous avez un jour l’occasion de visiter Bratislava, son vieux quartier en vaut vraiment la peine. L’architecture est splendide, et il y a plusieurs bâtiments de style Art Nouveau qui valent le détour. Et c’est sans parler des lieux notables, comme le château ou la cathédrale Saint-Martin. Construite aux XIVe et XVe siècles, cette dernière a servi au couronnement de onze rois hongrois.

La cathédrale Saint-Martin, à Bratislava
Vue hivernale de Žilina depuis la montagne

Bref, en résumé, ces cinq mois ont été véritablement passionnants, et je ne les ai pas vu passer. Je n’ai pas réussi à apprendre plus de quelques phrases et mots de slovaque, malheureusement, mais cela ne m’a pas empêché de profiter de mon séjour et de toutes les expériences que j’ai pu faire. J’en aurais presque regretté de devoir rentrer en France au terme de mon Service Civique !

Sur ce, ĝis poste!

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